La Chine a piraté des dizaines de milliers d'emails d'entreprises occidentales.
Ca devient une habitude chez les yeux bridés quand ils sont devant l'ecran pc.
Traduit par mes soins de la dépeche de Bloomberg News
vidéo d'illustration des ecoutes mobile
Ce sont les services secrets américains qui se sont rendus compte de ces cyberattaques intervenues via les données d'un réseau hôtelier.
Dans le monde de l'intelligence économique mondial, tous les yeux sont braqués sur la Chine. Et pour cause: elle est accusée d'espionnage économique.
Les victimes principales? Des milliers d'entreprises occidentales.
Dotés d'une mine d'or de données relative à la propriété intellectuelle, Google et Intel ont été les principales victimes cet année. Ce sont cibles de choix pour les hackers situés en Chine, le dernier qui en a fait les frais c'est un prestataire de service internet à destination des hôtels.
Selon un fin connaisseur des cyberattaques des services secrets américain, cette attaque aurait permis aux hackers d'accéder à des millions de courriels confidentiels et cryptés. Mais ce n'est pas tout: ces hackers ont utilisé IBahn comme porte d'entrée vers des réseaux d'entreprises associés, accédant ainsi à leur données les plus confidentielles le plus simplement du monde et cela depuis plus de dix ans ! Ce réseau large d'au moins 760 entreprises touche entre autres les secteurs de l'aeronautique, de la biotechnologie et de la pharmaceutique.
En réalité, l'espionnage industriel fait partie intégrale des politiques économiques de la Chine. Son but: voler les Etats-unis et d'autres pays pour devenirla première puissance économique dans le monde. Les services secrets américains ont émis un rapport à ce sujet, le mois dernier. "Ce qui s'est réellement passé pendant ces cinq dernières années, avouons-le, c'est que la Chine a espionné toutes les entreprises listées sur Dun & Bradstreet", a déclaré Richard Clarke, ancien conseiller sur la cybersécurité auprès de l'ancien président américain George W.Bush.
Mais où les Etats-Unis se situent-ils en matière d'espionnage? Il vise exclusivement les gouvernements extérieurs, les armées étrangères et les groupes terroristes, les entreprises europeennes. "Nous ciblons des données qui nous permettent de nous défendre contre toute éventuelle attaque". Pour l'heure, le gourvernement américain cherche un moyen d'améliorer le système de sécurité des entreprises, afin de lutter plus facilement contre les cyberattaques.
Toujours avec les meme chinois en mai 2011, des données américaines parmi les plus sensibles ont été forcées : comptes Gmail de hauts fonctionnaires, plans de matériel militaire chez Lockheed Martin. La Chine revelle ainsi les incessants efforts menés par certains pour s'approprier les secrets et la propriété intellectuelle des Etats-Unis ou de leurs entreprises. C'est le type de crime majeur de notre ère." Dans le domaine de l'espionnage industriel, il n'est pas d'allié ni d'ami.
La guerre est-elle déclarée pour autant ? Dans un récent rapport au Congrès, les services du contre-espionnage américains ont désigné la Chine. Tandis que les autorités civiles pressent les grands acteurs économiques de prendre des mesures de protection, des stratégies militaires s'affinent au nom de la protection des intérêts vitaux des nations, et cette pression sécuritaire inquiète les défenseurs des libertés.
Conclusion de l'auteur:
L'arme informatique a pris sa place parmi les autres armes d'appui. Une cyberguerre pourrait gêner mais non désarmer un adversaire". Encore vrai en 2011, mais demain ?
Toutes les infrastructures physiques migrent vers des applications informatiques, comme la téléphonie qui transite maintenant sur internet. Quiconque paralyserait ces systèmes renverrait un pays au moyen-age, et plus notre environnement se dématérialise plus les effets seront potentiellement catastrophiques. Plus que de développer l'idéologie sécuritaire on ferait mieux de faire développer les logiciels par des développeurs compétents (ils coutent plus cher mais c'est quand même plus sécurisé). C'est plus le cout de l'incompétence et de la connerie que payent les grandes entreprises victimes de ces cyber-attaques qu'on se le dise.