26/03/2012

Des outils pour explorer les bases de données des brevets et mener sa veille économique

Pour ceux que ca interesse l'éditeur Matheo Software a  mis à jour son logiciel en janvier les bases USPTO et Esp@cenet, ainsi que son application de veille scientifique et stratégique.

Destiné à des équipes de R&D et de veille technologique, le logiciel Matheo Patent facilite la consultation de la base de données du bureau américain des brevets, l'USPTO (United States Patent and Trademark Office), et de la base Esp@cenet, cette dernière donnant accès à 70 millions de documents sur les inventions et évolutions techniques dans le monde depuis 1836. Sa version 9.6 est compatible avec les nouvelles contraintes des services d'Esp@cenet. L'interface du logiciel a été modifiée pour améliorer son utilisation. Son éditeur Matheo Software signale un module d'interrogation plus intuitif qui propose une prévisualisation et une sélection des brevets à télécharger. Des fonctions graphiques ont par ailleurs été ajoutées pour afficher sur une mappemonde les déposants et les inventeurs par pays, ou pour visualiser les pays de dépôt. Un autre type de graphique permet de représenter les séries multiples. Le design est paramétrable.

L'abonnement annuel au logiciel démarre à 600 euros. Le prix est dégressif en fonction du nombre de poste. Une version d'évaluation gratuite est disponible.

Cartographie d'informations structurées

Créé en 2003, l'éditeur Matheo Software développe des solutions d'aide à la décision et d'analyse de l'information. Il propose également le logiciel Matheo Analyzer conçu pour assurer une veille scientifique, stratégique, commerciale ou concurrentielle. Celui-ci convertit en information stratégique des données structurées pertinentes recueillies dans un domaine technologique. Dans sa version 4.0, le module d'importation a été simplifié. Il est possible de récupérer des données de tous fichiers structurés venant de bases telles que PubMed, Qestel-Orbit, Sialog, STN ou Esp@cenet.

Des méthodes de clustering automatique ont été ajoutées : K-Means, Dendrogramme et Propagation. Cela permet de générer une classification dynamique et de naviguer dans un volume important de données. Enfin, le logiciel propose un tableau de bord personnalisable, MyAnalyzer. Il existe une version d'évaluation gratuite du produit. La licence de la version complète coûte 3 450 € HT par poste (tarif dégressif). Elle est proposée en mono-poste pour garantir la confidentialité des données, explique son éditeur, qui ajoute que les données sont stockées localement.


Une représentation de type mappemonde avec la version 9.6 du logiciel Matheo Patent





Les fonctions de tableau de bord MyAnalyzer



22/03/2012

Guide de l'intelligence économique pour la recherche

Intelligence économique

Sensibiliser l’ensemble des acteurs de la recherche publique aux bonnes pratiques en matière de valorisation et de protection du patrimoine scientifique et technique, c’est tout l’objectif de ce guide réalisé par la Délégation interministérielle à l’intelligence économique (D2IE).



Si le monde de l’entreprise reconnaît aujourd’hui la nécessité d’intégrer l’intelligence économique dans sa politique de développement, celui de la recherche publique y reste encore relativement peu sensibilisé, constate la Délégation interministérielle à l’intelligence économique (D2IE). D’où ce guide de 58 pages à l’attention de l’ensemble des établissements de recherche publique (universités, écoles d’ingénieurs, organismes et fondations de recherche), qui recense les bonnes pratiques à adopter pour protéger et valoriser la créativité française.

Le guide à l’adresse suivante sur mon compte dropbox :
http://dl.dropbox.com/u/68576017/guide-intelligence-economique.pdf

Sur Slideshare: http://www.slideshare.net/tunis2/guide-de-lintelligence-economique-pour-la-recherche

15/03/2012

Le business des fleurs roses en Belgique

Les fleurs rose en Belgique, la réalité est nettement moins rose et a été dénoncée dans une investigation


Le Kenya est le deuxième producteur de roses au monde après les Pays-Bas. Les roses africaines sont très appréciées des fleuristes. Des teintes originales, une bonne qualité due au climat africain, mais surtout un prix deux fois moins cher que les roses belges. Un argument de poids !
Le commerce des fleures roses, au cœur de l’hiver européen. Ces fleurs qui étaient initialement produites aux Pays-Bas proviennent maintenant du Kenya ou d’Equateur pour etre vendu en Belgique.

Mais derrière ces fleurs délicates se cache un désastre social et écologique. Au Kenya, les investisseurs étrangers exploitent une main d’œuvre abondante, pour un salaire très bas.
L’enquête s’est déroulée en Belgique et au Kenya. Elle montre l’exploitation de la misère humaine en Afrique comme esclave moderne, l’utilisation criminelle de pesticides interdits, la pollution des terres et de l’eau dans la nature… Leurs maigres revenus ne leur permettent pas de vivre dignement. Ils ont à peine de quoi nourrir leur famille. La rose si romantique développe un parfum sulfureux. Elle éclaire le consommateur de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur les produits qui y sont largement vendus. 

C'est une enquête de Sylvie Duquenoy qui a analysé ce nouveau phénomène et choisi de montrer la face cachée de ce commerce. 
Comment sont-elles produites ? 
Quel profit pour les pays producteurs ? 
Qui y travaille ? 
De quelle manière ? 
L’environnement est-il respecté ? 
Quel est le bilan énergétique de cette délocalisation ?








Des fleurs vendu au Cora de Woluwe Saint-Lambert



Le jour de la Saint-Valentin, une rose coûtera jusqu’à 10 € 

Les fleurs obéissent à la loi de l’offre et de la demande. Pour s’offrir la reine du mois de février, les fleuristes devront mettre le prix et, donc, le répercuter sur le client. “L’été, une rose rouge coûte moins de 1 € mais à la Saint-Valentin, tout le monde en veut dans son magasin et le prix atteint entre 7 et 10 € pièce.  
Le week-end de la Saint-Valentin est le plus important de l’année pour le spécialiste de la rose. “Il dépasse de loin le week-end de la fête des Mères”, confie une vendeuse. “Les clients regardent moins à la dépense. Ils dépensent jusqu’à 40 € pour un bouquet alors que le reste de l’année, nous vendons surtout de petites compositions entre 5 et 10 €.


Des esclaves des temps moderne au Kenya

La rose en chiffres :
  • Un bouquet de rose produit en Belgique correspond à un trajet de 60km en voiture.
  • Les roses importées représentent environ 40% des ventes en Belgique.
  • Pour produire 10 roses , il faut 120 litres d’eau, c’est l’équivalent d’un bain.
  • Les roses représentent 45% des achats de fleurs chez les fleuristes.
  • 8 roses sur 10 sont cultivées au Kenya.
  • On a détecté une vingtaine de substances toxiques dans les roses kénianes, dans des doses 3 à 4 fois supérieures à limite autorisée.


 

09/03/2012

Les medias privé sont contre la rentabilité de la RTBF

Un décret voté permet a la RTBF d’être plus compétitive dans les medias 

Enfin une femme en politique qui agit

En fevrier 2012 le cabinet de la ministre Fadila Laanan a travaillé avec la RTBF pour faire aboutir un décret qui lui permet de faire plus dans sont travail de chaine publique .
Grace au decret notre RTBF pourra gagner des parts de marché sur internet pour mener une stratégie ambitieuse de développement, quitte à entrer en collision frontale avec la presse et les groupes privé (ce qui fait d’ailleurs déjà l’objet de combats juridiques pour tenter de maintenir la RTBF dans son cadre propre).

Enfin, en quête d’argent pour payer les salaires, la RTBF entend développer le merchandising, ce qui contribuerait à venir chercher de l’argent sur le marché publicitaire, réduisant ainsi les moyens disponibles pour la presse qui n’a pas besoin d’une telle épine supplémentaire dans le pied.


C'est sur qu'une info qui provient du travail de journaliste, ça doit faire peur au privé alors si en plus ces infos peuvent être mises en valeur par du marketing adéquat.

En résumé ce sera tout bénéfice pour les citoyens que d'avoir une chaine de télévision qui soit compétitive et face rentré de l'argent dans les caisses. Bien sur les concurrent de la chaine n'en veulent pas et préfère pavoisé dans leurs parts de marché. 
 


L'entrée de la chaine de télévision RTBF


Les médias privé

Pour l’ensemble des journaux francophones, quotidiens, radios et magazines sont tous d’accord sur un point : la RTBF va trop loin et elles ne veulent pas que la chaine de television gagne de l'argent et gagne des parts de marché sur leurs business.

Toutes les fédérations représentatives des médias privés et c’est une grande première, se sont donc associées pour rédiger un courrier envoyé à la ministre, dans l’espoir d’être enfin entendus. Cet lettre dommage qu'elle na pas été publier dans leurs journaux, ca aurait permis d'en connaitre la teneur. Heureusement pour nous qu'il ne connaisse pas le lobbying et les actions de sensibilisation. Apparemment l’incompétence règne dans le secteur des médias privé de ce coté la.

Mais le pire ce serais d'imaginé des médias privé qui veulent dicté leurs lois comme aux States et protégé leurs business sur un politique qui veut faire bouger les choses pour amélioré la compétitivité des entreprises publique sur sont propre marché.