18/09/2012

Guerre economique entre Bruxelles et la Flandres





                                                   

Arme judiciaire et procédure fallacieuse


En cause un futur centre commercial a 4 km de Bruxelles qui pourrait faire mal aux commerces de la capitale. La Région bruxelloise a introduit un recours contre la politique de développement flamande autour de Bruxelles pour freiner le devellopement commercial de Bruxelles. Un nouveau nuage noir plane sur le projet Uplace de Machelen nous annonce La Libre Belgique. Pour rappel, ce futur centre commercial, horeca et de loisirs de 192 000 m2 a reçu son permis d’environnement de la Région flamande en mai dernier. Les communes de Vilvorde, Louvain et Grimbergen ont ainsi déjà introduit un recours au Conseil d’Etat contre Uplace. Cette fois-ci, c’est au tour de la Région bruxelloise de s’y mettre pour freiner l'expansion commercial.


Uplace sera conçu comme le plus grand centre commercial du pays, d'une superficie de 192.000 m2, dont 55.000 de surfaces commerciales, pour un coût de 600 millions d'euros, doit voir le jour d'ici 2015 sur un terrain abandonné à Machelen, au nord de Bruxelles - en fait le site de l'ancienne usine Renault, sous le viaduc de Vilvorde.

Le promoteur d'Uplace, l'homme d'affaires Bart Verhaeghe est également président du Club brugeois (football), il attend environ huit millions de visiteurs par an.

Le recours bruxellois est différent de celui des communes flamandes : il ne vise pas Uplace en particulier, mais plutôt "le plan stratégique de la Flandre autour de Bruxelles". La region a déposé un recours en annulation auprès du Conseil d’Etat contre ce plan et cette politique menée la Flandre dans la périphérie, explique le cabinet du ministre-Président bruxellois Charles Picqué (PS). Cela concerne aussi, par exemple, l’élargissement prévu du Ring. Ces différentes mesures ont un impact sur les Bruxellois et la Région d’un point de vue de la Mobilité ou de l’Environnement. Or aucune de nos remarques n’a pas été prise en compte par le Gouvernement flamand."

Jusqu’ici assez discret sur la question - afin d’éviter de faire d’un problème d’aménagement du territoire un conflit communautaire, expliquent certains - Charles Picqué sort donc du bois. Il est vrai que Uplace vient aussi contrecarrer les projets commerciaux du Nord de la Région bruxelloise (Neo et Just Under the sky). Or ceux-ci ont pris du retard sur le projet flamand et différentes études affirment que seul l’un d’entre eux est viable. Dans une réponse à une interpellation de la députée Béatrice Fraiteur (FDF), Charles Picqué explique ainsi que le projet Uplace "constitue un ensemble totalement artificiel conçu sans considération pour les problèmes de mobilité".

Il justifie le recours bruxellois contre le plan stratégique de la région flamande autour de Bruxelles "en ce que (ce plan) considère comme acquis des projets comme Uplace et en ce qu’il contrevient aux objectifs d’Iris 2 (NdlR : plan de Mobilité de la région bruxelloise). " Je pourrai annoncer unilatéralement que nous abandonnons le projet Neo, poursuit le ministre-Président . Cela ferait plaisir à certains, mais ce ne serait pas cohérent avec notre vision de la ville. Ce serait injuste, dans la mesure où je considère que le projet Neo est le premier à avoir été dessiné et qu’il dispose d’arguments que ne possède pas Uplace" . Ces différents recours devraient prendre plusieurs mois, voire années avant d’être traités. Ce qui pourrait retarder considérablement le projet Uplace.

Les promoteurs du méga-centre commercial "Uplace" à Machelen (Brabant flamand) ont enregistré une petite victoire avec l'avis rendu par l'auditeur du Conseil d'Etat de ne pas suspendre le plan régional d'aménagement du territoire (GRUP) lié à ce projet, a rapporté jeudi le journal De Tijd en juin 2012.

Le concurrent d'Uplace, Iret Development, avait introduit une demande de suspension du GRUP. Mais l'auditeur du Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative du pays, a recommandé de ne pas donner suite à cette requête, selon le quotidien. Cet avis est généralement suivi par le Conseil d'Etat.

Les plaidoiries sont prévues vendredi prochain et l'arrêt attendu d'ici la fin de l'été 2012. Mais cette procédure n'est que l'un des nombreux recours introduits par diverses instances (communes, province, associations...) contre le projet Uplace et les différentes étapes nécessaires à sa réalisation. De leur issue, qui pourra durer jusque fin 2013, dépendra la concrétisation du projet.



Le projet Uplace : http://www.uplace.eu/default.aspx?PageID=&Culture=fr

14/09/2012

La region bruxelloise finance les délocalisations

La region bruxelloise et flamande finance les délocalisations a l'etranger


les pouvoir public belge vous aide a délocalisé votre entreprise en Chine

La region flamande et bruxelloise vous aide a délocalisé votre entreprise a l’étranger pour appauvrir le pays. Vous rêvez pas, ceci est une réalité chez nous en Belgique depuis peu, la region appauvrit notre pays en finançant des formations pour aider nos entrepreneur et homme d'affaire a s'expatrier a l’étranger. C'est vraiment choquant pour moi, et après ont viendra me parlé de patriotisme, de création d'emploi et ont me demandera de faire encore de l'IE pour des loosers.

Un séminaire organisé prochainement à La Hulpe, dont le sujet est "comment délocaliser son entreprise", est partiellement subsidié par les Régions flamande et bruxelloise. Ces six heures de formations sont reconnues par les Régions bruxelloise et flamande, ce qui permet aux entrepreneurs qui les suivent d'obtenir des subsides à l'inscription, un comble en c'est temp de crise. Ont paye pour des future chomeur chez nous.

"Le cynisme des organisateurs est hallucinant: il s'agit de former des gens à délocaliser des entreprises et ceci partiellement avec l'aide des Régions qui sont censées favoriser la création d'emplois... en Belgique. Cerise sur ce gâteau peu reluisant, Wim Roels, un juriste de la Commission européenne, celle-là même qui fait des leçons à la Belgique, participe activement à cette activité".

"Ici, deux Régions subsidient une activité qui vise à délocaliser l'emploi à l'étranger.

Ce qui serait intéressant c'est d'aller au séminaire et de voir quel patron est present et combien de subside et d'avantage fiscal il touche de l’état dernièrement .... Ils ont de la chance je suis en déplacement a l’étranger pour le business dans le cadre d'une mission d'intelligence économique

09/09/2012

Savoir protéger ses idées innovante au far west

Guerre economique en Belgique entre PME

Un fabricant d'accessoires de voiture a mis au point un procédé intelligent pour le transport des boisson en voiture. Il profite d'un Salon professionnel pour présenter son prototype en avant-première. Mais il découvre, quelques jours plus tard, qu'un vendeur de fournitures s'est inspiré de sa plaquette commerciale pour booster les ventes sur son site. Ce n'est pas tout : une requête avec les mots clefs caractérisant le produit innovant de la PME fait apparaître celui du copieur en tête des résultats du moteur de recherche.
En clair, la PME est la cible d'un détournement d'information, ou « attaque informationnelle », portant sur un élément clef de sa compétitivité : la communication.
Comment réagir et retrouver sa place sur le marché ? Le droit est peu équipé, mais les outils sont nombreux. 

1 Passer en tête sur les moteurs de recherche

Fort de son avance en « intelligence économique », le copieur s'est d'abord procuré le dépliant distribué sur le Salon par le fabricant d'accessoires de voiture. « Certains visiteurs de salons sont dédiés à ce genre de "récupération" auprès d'entreprises ayant inventé un concept ou un produit. C'est une source précieuse d'enrichissement informationnel. » Le concurrent a ensuite analysé le positionnement du produit sur Internet et son image dans son secteur. Il a aussi scruté le site de la PME dont il a recensé les mots clefs, les signets et les « tags », toutes ces étiquettes qui facilitent aujourd'hui la recherche sur les moteurs. « Une entreprise "intelligente" cherchera tout ce qui fait qu'un concurrent est en tête sur Google, en positif comme en négatif ».

 2 Se protéger contre le parasitisme

Juridiquement, une idée ne se vole pas et son détournement par un tiers n'est pas, en tant que tel, puni par la loi. Quant à la protection d'une invention par le droit de la propriété intellectuelle et industrielle (brevet, dessin, marque, etc.), elle n'empêche pas la reproduction d'arguments promotionnels ou l'utilisation des mots clefs d'un concurrent. Reste qu'une telle pratique peut causer un préjudice important à l'entreprise « dépouillée », en instillant la confusion dans l'esprit de sa clientèle.
« Le fondement le plus adapté est le parasitisme, qui consiste à s'approprier les idées d'une entreprise pour en tirer des avantages concurrentiels sans faire les investissements qui s'y rattachent. Il s'agit, en somme, de gagner du temps tout en réalisant des économies injustifiées ». Mais la preuve est peu aisée. « Il est déjà difficile de poursuivre le vol d'une idée, il n'est encore plus de sanctionner celui qui aura eu de bons yeux et de bonnes oreilles ».
Mon conseil ? Mettre en place des verrous appropriés tels que la sensibilisation des collaborateurs de l'entreprise, la signature d'engagement de confidentialité par les prestataires et fournisseurs, ou la restitution des documents adressés dans le cadre d'appels d'offres.

 3 Cartographier son environnement

Prenant le relais du droit, la mise en place d'un « plan de renseignements » (ou plan de veille) est devenue incontournable dans un environnement gouverné par la e-reputation. Selon ses besoins en matière d'information, l'entreprise choisira les outils qui lui permettront de surveiller et d'évaluer son positionnement sur la Toile.
Mais le plus important est de cartographier l'information sur la concurrence pour connaître son territoire de marché et déceler toutes les références à son produit ou à son site Web. « Cela lui permettra aussi de repérer toutes les informations qui associent son produit à d'autres produits similaires, par exemple dans un commentaire sur un site ou dans la présentation de la société d'un concurrent comparant ses produits à ceux du leader du marché. Parmi les outils gratuits de cartographie sur internet, Touchgraph-Seo permet d'identifier les entreprises qui ont fait des liens vers sa propre société. »
Si l'entreprise a déjà été la cible d'une « attaque » d'intelligence économique, elle doit alors travailler à redorer son blason sur la Toile. « Cela suppose de créer des sites fantômes ou des blogs qui lui redonneront dans le temps une dynamique positive et tenteront de la faire repasser en bonne position sur les moteurs de recherche »

Le nom des pme ont été masqué pour raison de confidentialité