Google VS la presse belge : qui a gagné au final ?
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La presse belge veut être rémunéré grâce aux clics et a Adwords
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Google et la presse belge viennent d'enterrer la hache de guerre en signant un accord de collaboration de leurs sites web et des offres de publicités apres 6 ans de proces au tribunal de commerce de Bruxelles. Un accord qui risque de ne pas enchanter les autres acteurs de la presse européenne cherchant actuellement à faire plier la firme de Mountain View. Surtout qu'en France l'etat est en situation de pourparlé avec le monde de la presse et Google pour trouvé un compromis.
Ainsi donc Google signe un accord avec la presse belge. Google s'engage uniquement a remboursé les frais d'avocat de la partie adverse, et la signe par la meme occasion un accord confidentiel entre les éditeurs. Que stipule cet accords ? Mystere, en tout cas c'est confidentiel... Pour le moment c'est le flou car Google est encore en proces dans d'autre pays et ne voudrais pas donner des arguments aux autres plaignants. En tout cas qu'aucun accord n'ait été mis en place pour une rémunération contractuelle et régulière de la presse pour indexation de leurs contenus. Mais
un message sur le blog officiel de Google France ont apprend ainsi que :
- Promouvoir les services des éditeurs et de Google : Google fera la promotion de ses services dans les médias des éditeurs, tandis que les éditeurs de presse feront appel aux solutions publicitaires de Google, en particulier AdWords, pour attirer de nouveaux lecteurs ;
- Augmenter les revenus des éditeurs, en travaillant ensemble à la monétisation de leurs contenus via des modèles premium (paywall, abonnements) et des solutions publicitaires telles que les plateformes AdSense et AdExchange ;
- Renforcer la participation des lecteurs en implémentant sur les sites d'information les outils sociaux de Google+, notamment la fonctionnalité de vidéos Hangouts, et en lançant des chaînes YouTube officielles ;
- Améliorer l'accès au contenu original des éditeurs en favorisant sa distribution sur les plateformes mobiles, en particulier sur les smartphones et les tablettes.
Mutation de la presse belge
Magie ou bien hasard du calendrier, beaucoup de chose ce sont passé depuis la signature de l'accord et ça ne fait que commencé dans le monde de la presse.
Le groupe Rossel qui edite le journal Lesoir chaque jour et toute une myriade de journaux a commencé a licencier des journalistes pour reduction d'effectif, d’autant plus que le groupe Rossel, dans son ensemble accumule les
acquisitions en France, et dégage des bénéfices et affiche une rentabilité
de l’ordre de 10 % !
Le journal la Derniere heure (DH) a annoncé aujourd'hui (15 décembre) que dorénavant sont site internet serait payant a partir de mi-2013, donc fini la gratuité ...
C’est désormais une certitude, les heures de l’information gratuite sur
Internet, sont comptées. Les éditeurs de presse belge (francophone et
néerlandophone) et, plus globalement pratiquement tout site internet
employant des journalistes faisant de l’information vont adopter un modèle internet payant en 2013. La nouvelle plate-forme verra le jour en septembre 2013, Media-ID. Il
faudra y créer un compte, qui permettra de s’identifier ensuite sur tous
les sites d’info du pays. Libre, ensuite, à chaque site d’info de faire
payer ses contenus selon ses propres tarifs et son propre contenu.
Aide aux éditeurs de presse
Je rappelle que tout c'est journaux et magazine touche des subvention
de l'etat via les 3 regions du pays. Pour la region Bruxelles-Wallonie
une somme de 6,2 millions d'euros, indexée chaque année à partir de
l'exercice budgétaire 2005. Cette aide à la presse écrite quotidienne
est entièrement supportée par le budget de la Communauté française
depuis 2008 et est versé a des groupes privé ou l"etat n'est meme pas
actionnaire. En somme ce sont des cheques en blanc qui sont signé sans contre-partie
financiere ! Et ce même contribuable qui devras passé a la caisse une
deuxième fois pour lire les journaux en ligne.
Et
comme il est toujours question d'argent, il est utile de rappelé que
les journaux belge engage des journalistes sous le statut d’indépendant
pour ne pas payer des charges et pour optimisé le coté fiscal, et que c'est
même journaux paye des journalistes a 5 euro de l'heure dans leur Desk !
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Des chèques en blanc que l’état belge verse a des familles propriétaire de journaux et des holdings privé
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L'état des lieux des médias d'information en Belgique francophone (2011) suivant les chiffres communiqué dans le dernier rapport de la FEDERATION Bruxelles-Wallonnie. Des chiffres opaque qui s'arrette a l'année 2009 et quand ont veux connaitre les subsides versé journaux par journaux ont ne les publie pas dans le rapport tout simplement !
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Des chiffres opaque sont communiqué jusque 2003, états des lieux de 2011 ! |
Ainsi sur l'ensemble de la période (2004-2010), le total de l'aide directe accordée via le Fonds d'aide croît de manière sensible (+662 360 euros de 2005 à 2010). Suite à l'application des différents critères, l'aide accordée à Sud Presse et aux Éditions de L'Avenir est en croissance constante.
Après avoir connu une baisse, l'aide attribuée au Soir s'avère quasiment identique en 2004 et en 2010. La Libre Belgique et La Dernière Heure/Les Sports ont enregistré une hausse d'aide jusqu'en 2009 seulement. L'aide accordée à L'Écho a connu une forte hausse depuis 2009. Sur la période 2005-2010, la répartition de l'aide directe entre les titres et JFB est à peu près identique.
Identifier les imputations du budget de la Communauté française concernant l'aide directe à la presse n'est pas aisé car, même si les aides figurent en large majorité sous une seule rubrique du budget, les intitulés et les affectations peuvent varier avec le temps. Ainsi, par exemple, le poste "aide à la presse périodique" se fond, au fil du temps, dans d'autres intitulés.
Plusieurs budgets sont aussi affectés à la sensibilisation des élèves à la lecture de la presse quotidienne aussi.
C'est familles qui contrôle les journaux et les groupes de holding
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Les subsides de la presse en Belgique passe par une concurrence deloyale |
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Tout les groupes de presse bénéficie aussi de subvention via la poste belge pour distribué leurs journaux |
Le marché de la presse quotidienne belge francophone payante est aux mains de trois groupes de presse différents : Rossel, Les Éditions de l'Avenir, et IPM.
L'actionnariat d'un de ces groupes de presse, Les Éditions de l'Avenir, est aux mains d'une société, Corelio, dont le siège social se trouve en Brabant flamand (Groot-Bijgaarden). Les deux autres groupes ont leur siège social en région bruxelloise.
L'actionnariat de deux de ces groupes est aux mains de familles. La structure de l'actionnariat d'un de ces groupes, IPM, n'a pas connu de transformation depuis le début des années 2000. Il est la possession de la famille Le Hodey (Patrice et François Le Hodey).
La base de la structure du capital du groupe Rossel est également familiale (famille Hurbain). Mais, jusqu'en 2005, 40% du capital du groupe étaient entre les mains du groupe de presse français Hersant. Ces parts ayant alors été rachetées par la famille Hurbain, le groupe Rossel présente aujourd'hui une structure de capital essentiellement familiale, via le holding Rossel-Hurbain (Christine Hurbain, Bernard Marchant).
La structure de propriété des Éditions de l'Avenir a, elle, été fondamentalement modifiée à partir de 1998, lorsque l'évêque de Namur de l'époque, propriétaire d'une grande partie du capital de la société, a décidé de s'en débarrasser. Dans un premier temps, une part de ce capital a été cédée à la société SBE (Société belge d'édition) qui regroupait divers milieux financiers catholiques wallons et flamands, et notamment le groupe de presse flamand VUM (Vlaamse Uitgeversmaatschappij), éditeur entre autres de titres de presse quotidienne (De Standaard, Het Nieuwsblad). À ce stade, l'évêque de Namur possédait toujours 25% du capital de l'entreprise.
Au sein de la SBE, la VUM rachètera les parts des autres actionnaires en 2004 et deviendra alors l'actionnaire majoritaire des Éditions de l'Avenir, dont l'ensemble des activités dans le secteur des médias ont, entre-temps, pris le nom de Mediabel.
Fort de cette position dominante, la VUM imposera en 2005 aux Éditions de l'Avenir de fermer leur imprimerie de Rhisnes et d'imprimer tous les journaux du groupe sur les presses de la VUM à Groot- Bijgaarden.
L'évêque de Namur cédant à la VUM ce qui lui restait de capital de l'entreprise en 2006, la société flamande devient dès lors l'unique propriétaire du groupe de presse wallon. Une situation qui lui inspire un changement de dénomination. La VUM se transforme en Corelio.
Aujourd'hui, le siège social des Éditions de l'Avenir reste en région wallonne (Bouge), de même que celui des autres activités éditoriales francophones de l'ex-groupe Mediabel.
Corelio NV, située à Goot-Bijgaarden, est possédé à 99,88% par le holding Corelio et à 0,01% par les Éditions de l'Avenir. Le holding Corelio, dont le siège social se situe dans la région de Bruxelles, est possédé par les sociétés suivantes : Synvest (40,31%), Cecan (20%), Krantenfonds (13,14%) et De Eik (11,84%). Le holding anversois Synvest est lui-même propriété à 50,01% du holding anversois Tradicor, contrôlé par la famille Leysen. Le président du Conseil d'administration de Corelio est d'ailleurs Thomas Leysen. L'autre actionnaire de Synvest est le holding bruxellois Sofinim, contrôlé par le holding anversois Ackermans & Van Haaren....