Investir avec un dictateur de singe peut vous rapporté beaucoup d'argent au Cameroun
L’Afrique pour le moment deviens de plus en plus une terre d'investissement pour la sécurité alimentaire des pays riches dans le monde entier. Bresilien, indiens, americains, européens, chinois, entreprise privé investisse dans la terre pour l'agriculture et pour exporté le tout dans leurs pays d'origine avec plus value et sans aucune contrepartie aux habitants du pays. Ce schema se repette toujours dans n'importe quel pays. Alors imaginé comment un dictateur au Cameroun fait du business contre sont propre pays.
Une compagnie camerounaise, détenue par la firme américaine Herakles Farms, exploite des milliers d’hectares pour produire de l’huile de palme. Une implantation très critiquée par les observateurs locaux.
Dans le Sud-ouest du Cameroun, plus de 73000 hectares de terres agricoles sont désormais loués au groupe agro-industriel américain Herakles Farms. Et cela au prix record de 1 dollar annuel l’hectare, selon un bail foncier dénoncé par les ONG locales qui crient au scandale.
A travers leur filiale la SG Sustainable Oils Cameroon (Sgsoc), les dirigeants de la firme new-yorkaise comptent produire 400000 tonnes d’huile de palme brute et 40000 tonnes d’huile de palmiste par an.
Pour Delilah Rothenberg, directrice du projet, il s’agit surtout de « réduire la dépendance du Cameroun aux pays d’importations » en produisant localement cette huile.
Une intention louable, mais qui cacherait de graves conséquences selon le Centre pour l’Environnement et le Développement (CED), une ONG camerounaise.
Dans son rapport publié en février, le CED dénonce un « accaparement des terres et des ressources » par la firme américaine.
L’ONG s’inquiète avant tout de l’exode des populations. « Les activités de la Sgsoc vont créer certes 7500 emplois, mais la concession foncière va obliger plus de 25000 villageois à se déplacer » prévient Brendan Scharwtz, co-auteur de l’étude.
Une menace que réfute Rotheberg, précisant que « seules les 1000 plantations cartographiées pour le projet seront exploitées », et que des « zones tampons seront créées afin que les activités ne se chevauchent avec les zones habitées. ».
Quoiqu’il en soit, ce bail à rallonge est un coup dur pour les riverains qui ne pourront plus cultiver librement ces terres pendant les 99 prochaines années.
Autre problème pointé par le rapport du CED : en acquérant ces terres, la firme américaine accapare aussi l’essentiel des ressources du sol et du sous-sol.
« Le contrat de la Sgsoc lui accorde le droit d’utiliser, gratuitement, des quantités illimités d’eau dans sa concession foncière. L’entreprise jouit également d’un droit exclusif sur les autres ressources présentes sur l’exploitation, comme le bois, l’argile et le gravier ».
Ces avantages excessifs n’ont pas manqué de susciter un profond mécontentement dans la région.
En 2011, des jeunes de la localité sont descendus dans les rues pour bloquer les bulldozers en guise de protestation.
Une ONG locale, le Struggle to Economise Future Environnement (SEFE), a déposé un recours auprès de la justice, pour obtenir un moratoire sur la plantation de la Sgsoc.
Dans cette attente, la justice camerounaise a ordonné l’arrêt des activités d’Herakles en août dernier, avec une astreinte de 500000 francs CFA [env. 760 euros] par jour en cas de violation.
Seulement, le jugement n’a pas été respecté et le juge a même été dessaisi du dossier illico presto.
Mais pour Rothenberg, là encore il n’y a pas matière à polémiquer :
« Cette affaire judiciaire a été résolue. Il convient de noter que l’engagement de toutes les parties prenantes est important pour nous, et c’est pourquoi nous avons formé une équipe de développement communautaire local pour mieux faire comprendre l’intérêt du projet et maintenir le dialogue avec les populations ».
La firme indique même que depuis le début de ses activités, le braconnage a baissé parce qu’elle a recruté des villageois chasseurs....
Mais malgré toutes ces bonnes intentions affichées, le problème de l’accaparement des terres camerounaises – facilité par le gouvernement Biya - par des firmes étrangères n’en n’est qu’à ses débuts.
Dans l’Est du pays, un paysan de 58 ans vient d’être condamné à 2 ans de prison pour avoir refusé de céder ses terres aux Chinois.
Ont comprend des lors l'écoeurement pour eux. 70.000 hectares, et pendant 99 ans! Faut le faire quand meme. Le Cameroun est un pays en croissance dans la presse. Les camerounais vont payer cher le plaisir de consommer à l’américaine... Et où vont se réfugier les populations jetées dans une précarité encore plus dure, pour espérer survivre ? En Europe, bien sûr !
Quelle est la « voix » européenne sur ce sujet ? Ah, j’oubliais, certains pays européens pratiquent, eux aussi, cette politique économique juteuse pour les multinationales, sous couvert d’aide aux pays « émergeants »...ou en voie de développement... Et cela convient parfaitement aux dirigeants africains, nos amis...Enfin, pas les miens, mais bon.
L’Afrique pour le moment deviens de plus en plus une terre d'investissement pour la sécurité alimentaire des pays riches dans le monde entier. Bresilien, indiens, americains, européens, chinois, entreprise privé investisse dans la terre pour l'agriculture et pour exporté le tout dans leurs pays d'origine avec plus value et sans aucune contrepartie aux habitants du pays. Ce schema se repette toujours dans n'importe quel pays. Alors imaginé comment un dictateur au Cameroun fait du business contre sont propre pays.
Le dictateur Paul Biya du Cameroun avec la reine salue le peuple |
Une compagnie camerounaise, détenue par la firme américaine Herakles Farms, exploite des milliers d’hectares pour produire de l’huile de palme. Une implantation très critiquée par les observateurs locaux.
Dans le Sud-ouest du Cameroun, plus de 73000 hectares de terres agricoles sont désormais loués au groupe agro-industriel américain Herakles Farms. Et cela au prix record de 1 dollar annuel l’hectare, selon un bail foncier dénoncé par les ONG locales qui crient au scandale.
A travers leur filiale la SG Sustainable Oils Cameroon (Sgsoc), les dirigeants de la firme new-yorkaise comptent produire 400000 tonnes d’huile de palme brute et 40000 tonnes d’huile de palmiste par an.
Pour Delilah Rothenberg, directrice du projet, il s’agit surtout de « réduire la dépendance du Cameroun aux pays d’importations » en produisant localement cette huile.
Une intention louable, mais qui cacherait de graves conséquences selon le Centre pour l’Environnement et le Développement (CED), une ONG camerounaise.
Dans son rapport publié en février, le CED dénonce un « accaparement des terres et des ressources » par la firme américaine.
L’ONG s’inquiète avant tout de l’exode des populations. « Les activités de la Sgsoc vont créer certes 7500 emplois, mais la concession foncière va obliger plus de 25000 villageois à se déplacer » prévient Brendan Scharwtz, co-auteur de l’étude.
Une menace que réfute Rotheberg, précisant que « seules les 1000 plantations cartographiées pour le projet seront exploitées », et que des « zones tampons seront créées afin que les activités ne se chevauchent avec les zones habitées. ».
Quoiqu’il en soit, ce bail à rallonge est un coup dur pour les riverains qui ne pourront plus cultiver librement ces terres pendant les 99 prochaines années.
Ressources rationnées
Autre problème pointé par le rapport du CED : en acquérant ces terres, la firme américaine accapare aussi l’essentiel des ressources du sol et du sous-sol.
« Le contrat de la Sgsoc lui accorde le droit d’utiliser, gratuitement, des quantités illimités d’eau dans sa concession foncière. L’entreprise jouit également d’un droit exclusif sur les autres ressources présentes sur l’exploitation, comme le bois, l’argile et le gravier ».
Ces avantages excessifs n’ont pas manqué de susciter un profond mécontentement dans la région.
En 2011, des jeunes de la localité sont descendus dans les rues pour bloquer les bulldozers en guise de protestation.
Une ONG locale, le Struggle to Economise Future Environnement (SEFE), a déposé un recours auprès de la justice, pour obtenir un moratoire sur la plantation de la Sgsoc.
Dans cette attente, la justice camerounaise a ordonné l’arrêt des activités d’Herakles en août dernier, avec une astreinte de 500000 francs CFA [env. 760 euros] par jour en cas de violation.
Seulement, le jugement n’a pas été respecté et le juge a même été dessaisi du dossier illico presto.
Mais pour Rothenberg, là encore il n’y a pas matière à polémiquer :
« Cette affaire judiciaire a été résolue. Il convient de noter que l’engagement de toutes les parties prenantes est important pour nous, et c’est pourquoi nous avons formé une équipe de développement communautaire local pour mieux faire comprendre l’intérêt du projet et maintenir le dialogue avec les populations ».
Environnement menacé
Le CED s’inquiète aussi des conséquences écologiques du projet. Brendan Schwartz s’inquiète :« Cet espace abrite des douzaines d’espèces animales et végétales en voie d’extinction. Le projet va interrompre la protection et la croissance de la faune sauvage »Il craint aussi l’utilisation de produits chimiques toxiques. Certes Herakles Farms s’est engagé à préserver les forêts à haute valeur pour la conservation, en limitant l’utilisation des polluants et le gaspillage des ressources naturelles.
La firme indique même que depuis le début de ses activités, le braconnage a baissé parce qu’elle a recruté des villageois chasseurs....
Mais malgré toutes ces bonnes intentions affichées, le problème de l’accaparement des terres camerounaises – facilité par le gouvernement Biya - par des firmes étrangères n’en n’est qu’à ses débuts.
Dans l’Est du pays, un paysan de 58 ans vient d’être condamné à 2 ans de prison pour avoir refusé de céder ses terres aux Chinois.
Ont comprend des lors l'écoeurement pour eux. 70.000 hectares, et pendant 99 ans! Faut le faire quand meme. Le Cameroun est un pays en croissance dans la presse. Les camerounais vont payer cher le plaisir de consommer à l’américaine... Et où vont se réfugier les populations jetées dans une précarité encore plus dure, pour espérer survivre ? En Europe, bien sûr !
Quelle est la « voix » européenne sur ce sujet ? Ah, j’oubliais, certains pays européens pratiquent, eux aussi, cette politique économique juteuse pour les multinationales, sous couvert d’aide aux pays « émergeants »...ou en voie de développement... Et cela convient parfaitement aux dirigeants africains, nos amis...Enfin, pas les miens, mais bon.
Le dictateur milliardaire reçoit la bénédiction du pape en 2011 |
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