La Commission européenne a annoncé ce mardi l’aboutissement des négociations pour un accord de libre-échange entre l’UE et le Mexique, lancées en 2016. Malgré la crise du Covid-19, le libre- échange reste un pilier de l’Union.
La Commission européenne a apporté ce mardi 28 avril la preuve que la pandémie en cours ne remettait en cause aucune de ses certitudes en matière de libre- échange : son commissaire au commerce, le conservateur irlandais Phil Hogan, a annoncé l’aboutissement des négociations d’un accord de libre-échange avec le Mexique, lancées en 2016.
« Tandis que la plupart de nos efforts des derniers jours portaient sur la crise du coronavirus, nous avons aussi fait avancer notre agenda pour un libre-échange ouvert et juste, un agenda qui reste très important », s’est réjoui Hogan. Un accord intermédiaire avait été conclu en 2018. Le parcours reste encore long, avant une éventuelle entrée en vigueur de ce nouvel accord : la mise en conformité juridique du texte consolidé – qui peut prendre de longs mois –, puis sa ratification, au Parlement européen, puis par chacune des capitales de l’UE.
Le Mexique, qui compte 128 millions d’habitants, est le deuxième partenaire commercial de l’UE en Amérique latine, après le Brésil. Les partisans du texte assurent que 400 000 emplois dans l’UE dépendent déjà, directement ou non, des exportations européennes vers le Mexique, et que ce nombre progressera dans les années à venir. Cet accord de libre- échange, qui prévoit, selon l’exécutif européen, le respect de l’Accord de Paris, a valeur de test, alors que l’avenir du texte de libre-échange en chantier entre l’UE et le Mercosur (dont le Brésil et l’Argentine), semble bien incertain.
Les journaux vous expliquait comment Hogan mettait la pression sur certains de ses services pour boucler des accords, en pleine pandémie. Alors que la crise du Covid-19 relance les débats sur la nécessité d’une « démondialisation », Phil Hogan a défendu une nouvelle fois, dans un entretien au Financial Times le 23 avril, les vertus du libre-échange à ses yeux : « L’autonomie stratégique ne signifie pas que nous devons faire de l’auto-suffisance notre objectif. » Et d’insister : « Étant donné la complexité des chaînes d’approvisionnement de l’Union européenne, ce serait un objectif impossible à atteindre. »
Au Parlement européen, les délégations du PPE (dont LR) et Renew (dont Renaissance - LREM) se sont félicités de cet accord, mardi en fin d'après-midi, la première y voyant une « lueur d'espoir » dans la crise en cours.
La Commission européenne a apporté ce mardi 28 avril la preuve que la pandémie en cours ne remettait en cause aucune de ses certitudes en matière de libre- échange : son commissaire au commerce, le conservateur irlandais Phil Hogan, a annoncé l’aboutissement des négociations d’un accord de libre-échange avec le Mexique, lancées en 2016.
« Tandis que la plupart de nos efforts des derniers jours portaient sur la crise du coronavirus, nous avons aussi fait avancer notre agenda pour un libre-échange ouvert et juste, un agenda qui reste très important », s’est réjoui Hogan. Un accord intermédiaire avait été conclu en 2018. Le parcours reste encore long, avant une éventuelle entrée en vigueur de ce nouvel accord : la mise en conformité juridique du texte consolidé – qui peut prendre de longs mois –, puis sa ratification, au Parlement européen, puis par chacune des capitales de l’UE.
Le Mexique, qui compte 128 millions d’habitants, est le deuxième partenaire commercial de l’UE en Amérique latine, après le Brésil. Les partisans du texte assurent que 400 000 emplois dans l’UE dépendent déjà, directement ou non, des exportations européennes vers le Mexique, et que ce nombre progressera dans les années à venir. Cet accord de libre- échange, qui prévoit, selon l’exécutif européen, le respect de l’Accord de Paris, a valeur de test, alors que l’avenir du texte de libre-échange en chantier entre l’UE et le Mercosur (dont le Brésil et l’Argentine), semble bien incertain.
Les journaux vous expliquait comment Hogan mettait la pression sur certains de ses services pour boucler des accords, en pleine pandémie. Alors que la crise du Covid-19 relance les débats sur la nécessité d’une « démondialisation », Phil Hogan a défendu une nouvelle fois, dans un entretien au Financial Times le 23 avril, les vertus du libre-échange à ses yeux : « L’autonomie stratégique ne signifie pas que nous devons faire de l’auto-suffisance notre objectif. » Et d’insister : « Étant donné la complexité des chaînes d’approvisionnement de l’Union européenne, ce serait un objectif impossible à atteindre. »
Au Parlement européen, les délégations du PPE (dont LR) et Renew (dont Renaissance - LREM) se sont félicités de cet accord, mardi en fin d'après-midi, la première y voyant une « lueur d'espoir » dans la crise en cours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire