Investissements chinois
Les autorités biélorusses et chinoises ont signé un accord de construction d’un “technoparc” colossal près de la capitale de la Biélorussie, qui pourra diffuser sa production aussi bien à l’Est qu’à l’Ouest.
Alors que Moscou et Bruxelles se disputent l’espace ex-soviétique comme zone d’influence, un nouvel acteur se fait de plus en plus remarquer. En Biélorussie, des sociétés chinoises sont à pied d’œuvre : elles construisent, près de Minsk, une “cité des hautes technologies”, sur une surface équivalant au tiers de celle de la capitale.
Le projet, qui devrait permettre de doubler les recettes du budget de l’Etat, a déjà été entériné par un oukase présidentiel. En Biélorussie, cet acte réglementaire équivaut à un article de la Constitution. C’est pourquoi l’ambassadeur de la république populaire de Chine à Minsk, Goun Tszianveï, qualifie avec assurance cette initiative comme unique : il est peu probable qu’ailleurs en Europe on puisse créer actuellement un technoparc doté de telles infrastructures. Celles-ci sont réellement impressionnantes. A 4 kilomètres de là, il y a l’aéroport international de Minsk et au-delà d’une bande forestière de protection se trouve l’autoroute Moscou-Minsk (qui se poursuit vers Berlin à travers la Pologne). Une voie de chemin de fer pour trains à grande vitesse a aussi été envisagée. La question qui se pose est de savoir où seront expédiées les marchandises produites par les sociétés chinoises qui s’implanteront sur cette tête de pont, située à 300 kilo- mètres de l’UE et de la Russie. Rappelons que cette dernière a constitué avec la Biélorussie et le Kazakhstan une union douanière. Au reste, l’une de ces destinations n’exclut pas l’autre : l’usine du monde – comme on surnomme la Chine depuis longtemps maintenant – s’intéresse à tous les marchés que ses produits peuvent atteindre.
Electronique, construction mécanique, chimie fine, biotechnologies, industrie des nouveaux matériaux : sur 90 km2 encore occupés en grande partie par des forêts doivent s’implanter des laboratoires de recherche, des centres de logistique, des complexes commerciaux et des logements. Les résidents du technoparc se sont vu promettre des avantages : ils seront entièrement exemptés d’impôt sur les bénéfices, de taxe foncière et de taxe d’habitation pendant les dix premières années et à 50% au cours des dix suivantes. Rien de tel n’est prévu pour les habitants de la région, bien sûr.
En 2013, le projet de technoparc de Minsk, qui appartiendra à 60 % aux Chinois, a été présenté à plusieurs reprises et à grand renfort de publicité en république populaire de Chine. Minsk a mis en avant l’un des avantages concurrentiels, à savoir l’appartenance de la Biélorussie à l’union douanière. Cela permettra aux entreprises résidentes de vendre librement leur production sur les marchés du Kazakhstan et de Russie, bien sûr. “Les autorités ne comptent manifestement pas que ces productions soient vendues en Biélorussie”, fait remarquer le directeur exécutif du centre d’analyse biélorusse Strateguia et ex-candidat à l’élection présidentielle Iaroslav Romantchouk. “Ils veulent focaliser les résidents potentiels sur le marché russe.”
Romantchouk estime que le technoparc est une sorte de trou dans l’union douanière. “Dans le cadre de l’Union, il faut absolument coordonner le commerce, les douanes et les politiques macroéconomiques. Le technoparc permet de créer artificiellement des conditions favorables pour une région donnée. S’il commence à se développer subitement et que ses productions chassent celles des entreprises russes sur le marché de la Russie, les services de l’Union douanière auront du souci à se faire.” L’expert suppose que, tant que les marchandises du technoparc ne menacent pas le marché russe, Moscou restera observateur ; d’autres facteurs peuvent entraver le projet, comme l’image de la Biélorussie en tant que partenaire risqué. “Un pays dont le gouvernement ne peut pas juguler l’inflation et où il n’y a pas de politique monétaire intelligible peut difficilement être considéré comme un lieu favorable aux investissements à long terme”, explique-t-il.
Les représentants chinois ne partagent pas ce pessimisme. “La Biélorussie peut être convaincue que nous construirons ce parc, soulignent-ils, à moins, bien sûr, que nous ne soyons confrontés à une corruption à très grande échelle et que nous décidions de ‘fermer le robinet’.”
Alexandre Ermak, chef de l’administration du technoparc, est le représentant du pouvoir biélorusse dans la future ville chinoise. Il a une mission particulière que rappellent immédiatement deux portraits d’Alexandre Loukachenko figurant dans son bureau. L’un, minimaliste, reflète l’austérité du président ; l’autre, grandeur nature, illuminé par le soleil qui vient de se lever, vous regarde depuis le mur. Cinq entreprises sont prêtes à être enregistrées comme résidentes. Ermak peut en nommer trois : le fabricant chinois de smartphones ZTE et deux laboratoires pharmaceutiques, le biélorusse Assa Medika et le russe F-sintez. Quant à l’éventuelle arrivée de géants comme Sinomach (constructions mécaniques et équipements lourds), dont avaient parlé l’été dernier certains médias chinois, Ermak ne les évoque pas pour le moment.
Alexandre Ermak donne l’impression d’un homme qui a réponse à tout. Oui, 38 km2 de forêt seront coupés, mais cet abattage ne sera pas intégral et il s’étalera sur vingt ou trente ans. Des plantations en compensation sont prévues sur 43 km2. Les bandes forestières de protection seront conservées autour des villages. En commentant le mécon-tentement des habitants, Ermak rappelle qu’en Chine, lors de la construction des technoparcs, aucune exception n’a été faite pour les personnes vivant sur les territoires concernés : tous les villages ont été rasés et les personnes se sont vu proposer un logement et des indemnisations. “Tôt ou tard, tout concourra probablement à ce que le système intègre la population”, dit-il.
L’arrivée de centaines de milliers de Chinois dans une Biélorussie peuplée de 9,5 millions d’habitants est considérée par Ermak comme irréaliste. “Nous parlons ici de la construction d’entreprises de cinquième et sixième génération en termes de processus technologiques. Elles ne requièrent pas d’effectifs très importants, précise-t-il. L’objectif consiste à embaucher le moins d’employés possible pour que tout soit automatisé et robotisé.”
Selon Ermak, la nouvelle ville elle-même est pensée en fonction des normes actuelles. Les immeubles ne seront pas très élevés et il y aura des zones vertes. Dans trente ans vivront ici 150 000 personnes. Même si 20 % d’entre elles sont étrangères, la Biélorussie pourra les “digérer”, affirme-t-il.
Cependant, pas un seul protocole d’intention n’indique une limite quantitative des immigrants ni des travailleurs étrangers dans les entreprises, reconnaît Ermak. Il estime que c’est l’investisseur qui décidera des embauches. Mais la partie biélorusse espère que le potentiel en ressources humaines de la Biélorussie conviendra aux entreprises résidentes.
La modernisation de la Biélorussie via le technoparc ne doit pas mécontenter Moscou, estime le fonctionnaire, puisque la Biélorussie et la Russie constituent aujourd’hui un seul espace économique. Donc les deux pays “présentent un front uni pour attirer les investissements et les nouvelles technologies sur un territoire commun”. En ce qui concerne les perspectives, le fonctionnaire admet que les produits de nombreuses entreprises du technoparc seront vendus à l’Est.
Pour la Chine, le projet biélorusse amorce la conquête d’un troisième continent, après l’Asie et l’Afrique, grâce aux technoparcs. La Chine a acquis de nombreuses sociétés européennes ces dernières années, essentiellement dans les Pigs (Portugal, Irlande, Grèce et Espagne), après que la troïka de créditeurs que sont l’UE, la Banque centrale européenne et le FMI les ont contraints à privatiser les entreprises et les secteurs stratégiques. Un exemple parlant en est le port du Pirée. Ainsi, le technoparc sino-biélorusse pourra devenir ce modèle à partir duquel le dragon rouge regroupera ensuite ses nouvelles capacités dans l’Union européenne.
Toutefois, pour la famille d’Irina Kozel, qui voyait le village de Bykatchino, près de Minsk, comme une base pour son futur patrimoine, les usines chinoises de l’autre côté de leur propre clôture vont plutôt signifier la fin de ce rêve. “Mon fils aîné vit maintenant avec sa famille à Londres. Il est programmeur, il a sa propre affaire, raconte Irina. Nous lui avons acheté une parcelle de terrain à la limite du village, nous y avons construit une maison temporaire parce qu’il voulait revenir ici l’année prochaine. Mais, lorsqu’il est venu la dernière fois, il a vu se développer le projet du technoparc et il ne parle plus de retour.”
Pour la Biélorussie, qui a perdu 8,5 % de sa population au cours des vingt dernières années, ces mots sont lourds de signification. Et bien plus lourds même que l’arrivée d’investisseurs étrangers avec leur main- d’œuvre.
La Lettonie est une autre cible des investissements chinois. A une trentaine de kilomètres de la capitale, Riga, dans la petite ville d’Ozolnieki, les immeubles poussent “à un rythme effréné, très chinois”, note Lietuvos Rytas. Leurs propriétaires ? Des Chinois qui, en échange de leur investissement immobilier, obtiennent un permis de séjour leur permettant de circuler dans l’espace Schengen. La paternité
de cette idée revient à l’un des oligarques lettons, Ainars Slesers. En 2009, la Lettonie a connu la pire récession d’Europe et le secteur immobilier a été frappé de plein fouet. Il s’agit donc de lui donner
un nouveau souffle. Pari réussi. En 2011, 1 500 personnes ont déposé la demande pour de tels investissements, selon le quotidien lituanien.
Les Chinois y sont désormais plusieurs centaines, mais cette immigration n’est plus du goût de tout le monde, notamment des nationalistes, qui cherchent à y mettre un frein...
Alors que Moscou et Bruxelles se disputent l’espace ex-soviétique comme zone d’influence, un nouvel acteur se fait de plus en plus remarquer. En Biélorussie, des sociétés chinoises sont à pied d’œuvre : elles construisent, près de Minsk, une “cité des hautes technologies”, sur une surface équivalant au tiers de celle de la capitale.
Le projet, qui devrait permettre de doubler les recettes du budget de l’Etat, a déjà été entériné par un oukase présidentiel. En Biélorussie, cet acte réglementaire équivaut à un article de la Constitution. C’est pourquoi l’ambassadeur de la république populaire de Chine à Minsk, Goun Tszianveï, qualifie avec assurance cette initiative comme unique : il est peu probable qu’ailleurs en Europe on puisse créer actuellement un technoparc doté de telles infrastructures. Celles-ci sont réellement impressionnantes. A 4 kilomètres de là, il y a l’aéroport international de Minsk et au-delà d’une bande forestière de protection se trouve l’autoroute Moscou-Minsk (qui se poursuit vers Berlin à travers la Pologne). Une voie de chemin de fer pour trains à grande vitesse a aussi été envisagée. La question qui se pose est de savoir où seront expédiées les marchandises produites par les sociétés chinoises qui s’implanteront sur cette tête de pont, située à 300 kilo- mètres de l’UE et de la Russie. Rappelons que cette dernière a constitué avec la Biélorussie et le Kazakhstan une union douanière. Au reste, l’une de ces destinations n’exclut pas l’autre : l’usine du monde – comme on surnomme la Chine depuis longtemps maintenant – s’intéresse à tous les marchés que ses produits peuvent atteindre.
Déforestation
Electronique, construction mécanique, chimie fine, biotechnologies, industrie des nouveaux matériaux : sur 90 km2 encore occupés en grande partie par des forêts doivent s’implanter des laboratoires de recherche, des centres de logistique, des complexes commerciaux et des logements. Les résidents du technoparc se sont vu promettre des avantages : ils seront entièrement exemptés d’impôt sur les bénéfices, de taxe foncière et de taxe d’habitation pendant les dix premières années et à 50% au cours des dix suivantes. Rien de tel n’est prévu pour les habitants de la région, bien sûr.
En 2013, le projet de technoparc de Minsk, qui appartiendra à 60 % aux Chinois, a été présenté à plusieurs reprises et à grand renfort de publicité en république populaire de Chine. Minsk a mis en avant l’un des avantages concurrentiels, à savoir l’appartenance de la Biélorussie à l’union douanière. Cela permettra aux entreprises résidentes de vendre librement leur production sur les marchés du Kazakhstan et de Russie, bien sûr. “Les autorités ne comptent manifestement pas que ces productions soient vendues en Biélorussie”, fait remarquer le directeur exécutif du centre d’analyse biélorusse Strateguia et ex-candidat à l’élection présidentielle Iaroslav Romantchouk. “Ils veulent focaliser les résidents potentiels sur le marché russe.”
Indemnisation
Romantchouk estime que le technoparc est une sorte de trou dans l’union douanière. “Dans le cadre de l’Union, il faut absolument coordonner le commerce, les douanes et les politiques macroéconomiques. Le technoparc permet de créer artificiellement des conditions favorables pour une région donnée. S’il commence à se développer subitement et que ses productions chassent celles des entreprises russes sur le marché de la Russie, les services de l’Union douanière auront du souci à se faire.” L’expert suppose que, tant que les marchandises du technoparc ne menacent pas le marché russe, Moscou restera observateur ; d’autres facteurs peuvent entraver le projet, comme l’image de la Biélorussie en tant que partenaire risqué. “Un pays dont le gouvernement ne peut pas juguler l’inflation et où il n’y a pas de politique monétaire intelligible peut difficilement être considéré comme un lieu favorable aux investissements à long terme”, explique-t-il.
Les représentants chinois ne partagent pas ce pessimisme. “La Biélorussie peut être convaincue que nous construirons ce parc, soulignent-ils, à moins, bien sûr, que nous ne soyons confrontés à une corruption à très grande échelle et que nous décidions de ‘fermer le robinet’.”
Alexandre Ermak, chef de l’administration du technoparc, est le représentant du pouvoir biélorusse dans la future ville chinoise. Il a une mission particulière que rappellent immédiatement deux portraits d’Alexandre Loukachenko figurant dans son bureau. L’un, minimaliste, reflète l’austérité du président ; l’autre, grandeur nature, illuminé par le soleil qui vient de se lever, vous regarde depuis le mur. Cinq entreprises sont prêtes à être enregistrées comme résidentes. Ermak peut en nommer trois : le fabricant chinois de smartphones ZTE et deux laboratoires pharmaceutiques, le biélorusse Assa Medika et le russe F-sintez. Quant à l’éventuelle arrivée de géants comme Sinomach (constructions mécaniques et équipements lourds), dont avaient parlé l’été dernier certains médias chinois, Ermak ne les évoque pas pour le moment.
Alexandre Ermak donne l’impression d’un homme qui a réponse à tout. Oui, 38 km2 de forêt seront coupés, mais cet abattage ne sera pas intégral et il s’étalera sur vingt ou trente ans. Des plantations en compensation sont prévues sur 43 km2. Les bandes forestières de protection seront conservées autour des villages. En commentant le mécon-tentement des habitants, Ermak rappelle qu’en Chine, lors de la construction des technoparcs, aucune exception n’a été faite pour les personnes vivant sur les territoires concernés : tous les villages ont été rasés et les personnes se sont vu proposer un logement et des indemnisations. “Tôt ou tard, tout concourra probablement à ce que le système intègre la population”, dit-il.
L’arrivée de centaines de milliers de Chinois dans une Biélorussie peuplée de 9,5 millions d’habitants est considérée par Ermak comme irréaliste. “Nous parlons ici de la construction d’entreprises de cinquième et sixième génération en termes de processus technologiques. Elles ne requièrent pas d’effectifs très importants, précise-t-il. L’objectif consiste à embaucher le moins d’employés possible pour que tout soit automatisé et robotisé.”
Selon Ermak, la nouvelle ville elle-même est pensée en fonction des normes actuelles. Les immeubles ne seront pas très élevés et il y aura des zones vertes. Dans trente ans vivront ici 150 000 personnes. Même si 20 % d’entre elles sont étrangères, la Biélorussie pourra les “digérer”, affirme-t-il.
Cependant, pas un seul protocole d’intention n’indique une limite quantitative des immigrants ni des travailleurs étrangers dans les entreprises, reconnaît Ermak. Il estime que c’est l’investisseur qui décidera des embauches. Mais la partie biélorusse espère que le potentiel en ressources humaines de la Biélorussie conviendra aux entreprises résidentes.
Front uni
La modernisation de la Biélorussie via le technoparc ne doit pas mécontenter Moscou, estime le fonctionnaire, puisque la Biélorussie et la Russie constituent aujourd’hui un seul espace économique. Donc les deux pays “présentent un front uni pour attirer les investissements et les nouvelles technologies sur un territoire commun”. En ce qui concerne les perspectives, le fonctionnaire admet que les produits de nombreuses entreprises du technoparc seront vendus à l’Est.
Pour la Chine, le projet biélorusse amorce la conquête d’un troisième continent, après l’Asie et l’Afrique, grâce aux technoparcs. La Chine a acquis de nombreuses sociétés européennes ces dernières années, essentiellement dans les Pigs (Portugal, Irlande, Grèce et Espagne), après que la troïka de créditeurs que sont l’UE, la Banque centrale européenne et le FMI les ont contraints à privatiser les entreprises et les secteurs stratégiques. Un exemple parlant en est le port du Pirée. Ainsi, le technoparc sino-biélorusse pourra devenir ce modèle à partir duquel le dragon rouge regroupera ensuite ses nouvelles capacités dans l’Union européenne.
Toutefois, pour la famille d’Irina Kozel, qui voyait le village de Bykatchino, près de Minsk, comme une base pour son futur patrimoine, les usines chinoises de l’autre côté de leur propre clôture vont plutôt signifier la fin de ce rêve. “Mon fils aîné vit maintenant avec sa famille à Londres. Il est programmeur, il a sa propre affaire, raconte Irina. Nous lui avons acheté une parcelle de terrain à la limite du village, nous y avons construit une maison temporaire parce qu’il voulait revenir ici l’année prochaine. Mais, lorsqu’il est venu la dernière fois, il a vu se développer le projet du technoparc et il ne parle plus de retour.”
Pour la Biélorussie, qui a perdu 8,5 % de sa population au cours des vingt dernières années, ces mots sont lourds de signification. Et bien plus lourds même que l’arrivée d’investisseurs étrangers avec leur main- d’œuvre.
Lettonie
La Lettonie est une autre cible des investissements chinois. A une trentaine de kilomètres de la capitale, Riga, dans la petite ville d’Ozolnieki, les immeubles poussent “à un rythme effréné, très chinois”, note Lietuvos Rytas. Leurs propriétaires ? Des Chinois qui, en échange de leur investissement immobilier, obtiennent un permis de séjour leur permettant de circuler dans l’espace Schengen. La paternité
de cette idée revient à l’un des oligarques lettons, Ainars Slesers. En 2009, la Lettonie a connu la pire récession d’Europe et le secteur immobilier a été frappé de plein fouet. Il s’agit donc de lui donner
un nouveau souffle. Pari réussi. En 2011, 1 500 personnes ont déposé la demande pour de tels investissements, selon le quotidien lituanien.
Les Chinois y sont désormais plusieurs centaines, mais cette immigration n’est plus du goût de tout le monde, notamment des nationalistes, qui cherchent à y mettre un frein...
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