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16/09/2019
16/12/2017
En Australie, l’espionnage chinois tourne a plein regime
Canberra veut lutter contre l’influence de Pékin sur ses élites
LE CONTEXTE :CAMPAGNE ANTI-PÉKIN
Chine Nouvelle a mis en garde, le 8 décembre, Canberra : « Il est temps pour l’Australie de décider quel type de relations elle veut avec la Chine. » L’agence officielle a souligné le développement des relations depuis le rétablissement des liens diplomatiques il y a quarante-cinq ans : le montant du commerce bilatéral s’est élevé, en 2016, à plus de 100 milliards de dollars, quelque 200 000 Chinois étudient en Australie... Mais, dans le même temps, dénonce-t-elle, des personnalités et des médias alimentent le « ressentiment envers la Chine ».
Alors que les accusations d’ingérence russe dans la politique américaine font les titres de la presse internationale, aux antipodes, Canberra s’est finalement décidée à prendre des mesures contre les interférences étrangères. Depuis des années, la Chine profite des failles de la législation australienne, qui autorise notamment les donations internationales à ses partis politiques, pour approcher les élites du pays afin de servir ses intérêts stratégiques. En mai, le chef du renseignement, Duncan Lewis, avait prévenu le Parlement que l’ingérence étrangère atteignait un « niveau sans précédent ».
Mardi 5 décembre, le gouvernement conservateur dirigé par Malcolm Turnbull a annoncé une série de propositions pour durcir son arsenal législatif. Très attendues, elles sont tombées en même temps que le sénateur Sam Dastyari. Surnommé « Shanghaï Sam », l’élu travailliste, qui a sombré dans une avalanche d’affaires illustrant jusqu’à la caricature les conséquences que pouvait avoir l’argent chinois sur la classe politique australienne, a annoncé sa démission le 12 décembre.
Le parlementaire a découvert les largesses dont pouvaient faire preuve des milliardaires chinois en rencontrant Huang Xiangmo, magnat de l’immobilier, installé à Sydney depuis 2011. L’homme, qualifié de « baleine » dans les cercles chargés de la collecte de fonds politiques, donnait sans compter aux grands partis du pays. Rien d’illégal. Mais, comme le révèlent des enquêtes de la chaîne de télévision ABC et du groupe médias Fairfax, Sam Dastyari, comme aveuglé par la générosité de ce proche de Pékin, a semblé oublier qu’il avait été élu pour défendre les valeurs et les intérêts de son pays.
Entre septembre 2016 et décembre 2017, les Australiens, médusés, apprennent pêle-mêle que le politicien est intervenu quatre fois auprès du ministère de l’immigration pour faire avancer la demande de naturalisation de M. Huang, qu’il aurait fait pression sur une responsable travailliste pour qu’elle renonce à rencontrer, à Hongkong, un militant prodémocratie mais aussi qu’il a tenu des propos faisant écho aux positions du Parti communiste chinois (PCC) sur le dossier ultrasensible des prétentions territoriales de Pékin en mer de Chine méridionale, contraires à celles de son pays. Cerise sur le gâteau, il a prévenu Huang Xiangmo que son téléphone avait probablement été mis sur écoute par les services de renseignement australiens.
La révélation de cette affaire suscite un tollé d’autant plus grand que, toujours selon les médias du pays, l’ASIO (le service de renseignements intérieur australien) s’intéresse effectivement au « tycoon » et à un autre milliardaire d’origine chinoise, Chau Chak Wing. Les deux promoteurs ont donné, en dix ans, 6,7 millions de dollars australiens (4,5 millions d’euros) aux trois grandes formations politiques du pays. Les services s’interrogent sur les liens opaques qu’ils entretiennent avec le PCC et mettent en garde, dès 2015, les responsables des partis concernés.
Parallèlement, les autorités australiennes soupçonnent Pékin de chercher à influer sur le processus de décision du pays en cooptant d’ex-responsables politiques qui bénéficient d’accès privilégiés au pouvoir. Ainsi, Huang Xiangmo a financé la création d’un Institut des relations Australie-Chine, dirigé par l’ancien ministre des affaires étrangères, Bob Carr. Quant à l’ex-ministre du commerce, Andrew Robb, il a été embauché comme consultant, pour le salaire annuel de 800 000 dollars australiens (plus de 510 000 euros), par Landbridge Group, une entreprise chinoise qui a fait parler d’elle en novembre 2015 quand elle a obtenu un bail de 99ans sur le port de Darwin.
Cet investissement dans une infrastructure stratégique avait suscité les critiques de Washington – dont l’Australie est un allié historique avec lequel elle collabore étroitement dans les domaines militaires et du renseignement – et provoqué une prise de conscience à Canberra, qui, jusque-là, raisonnait surtout en termes d’intérêts économiques. La Chine, qui a signé en 2015 un accord de libre-échange avec l’île- continent, est depuis des années son premier partenaire commercial. Elle achète plus d’un tiers de ses exportations et investit massivement dans un pays où elle envoie aussi par centaines des milliers d’étudiants et de touristes.
Mais alors que les révélations se sont multipliées ces derniers mois sur les interférences multiformes du PCC qui surveille aussi l’importante communauté chinoise installée « down under », les autorités australiennes « devaient faire quelque chose pour rappeler à la Chine que ce sont elles qui sont au pouvoir », estime Peter Jennings, directeur exécutif de l’Institut australien de stratégie politique.
Les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement visent non seulement à interdire les donations étrangères mais également à étendre la définition d’espionnage et à obliger les anciens responsables politiques travaillant pour des entreprises étrangères à se déclarer. Néanmoins, le premier ministre s’est bien gardé de pointer un doigt accusateur vers la Chine. Une précaution vaine. Le régime a réagi avec virulence, dénonçant des accusations « totalement infondées », des « préjugés politiques » et une « paranoïa anti-chinoise ». Une réaction qui, selon Peter Jennings, montre que ces lois représentent une épine dans le pied de la stratégie pékinoise visant notamment à affaiblir la relation entre les Etats-Unis et leurs alliés traditionnels.
Dans le Livre blanc sur sa politique étrangère, publié fin novembre, Canberra a aussi mis en garde Washington contre son désengagement de la région indo-pacifique dans une période où « l’équilibre des forces est en train de changer ». « La prochaine décennie sera compliquée pour notre pays, car avec l’accroissement du pouvoir chinois, toute notre région du monde est en train de subir un changement sans précédent », indique le document.
Le parlementaire a découvert les largesses dont pouvaient faire preuve des milliardaires chinois en rencontrant Huang Xiangmo, magnat de l’immobilier, installé à Sydney depuis 2011. L’homme, qualifié de « baleine » dans les cercles chargés de la collecte de fonds politiques, donnait sans compter aux grands partis du pays. Rien d’illégal. Mais, comme le révèlent des enquêtes de la chaîne de télévision ABC et du groupe médias Fairfax, Sam Dastyari, comme aveuglé par la générosité de ce proche de Pékin, a semblé oublier qu’il avait été élu pour défendre les valeurs et les intérêts de son pays.
« Préjugés » et « paranoïa »
Entre septembre 2016 et décembre 2017, les Australiens, médusés, apprennent pêle-mêle que le politicien est intervenu quatre fois auprès du ministère de l’immigration pour faire avancer la demande de naturalisation de M. Huang, qu’il aurait fait pression sur une responsable travailliste pour qu’elle renonce à rencontrer, à Hongkong, un militant prodémocratie mais aussi qu’il a tenu des propos faisant écho aux positions du Parti communiste chinois (PCC) sur le dossier ultrasensible des prétentions territoriales de Pékin en mer de Chine méridionale, contraires à celles de son pays. Cerise sur le gâteau, il a prévenu Huang Xiangmo que son téléphone avait probablement été mis sur écoute par les services de renseignement australiens.
La révélation de cette affaire suscite un tollé d’autant plus grand que, toujours selon les médias du pays, l’ASIO (le service de renseignements intérieur australien) s’intéresse effectivement au « tycoon » et à un autre milliardaire d’origine chinoise, Chau Chak Wing. Les deux promoteurs ont donné, en dix ans, 6,7 millions de dollars australiens (4,5 millions d’euros) aux trois grandes formations politiques du pays. Les services s’interrogent sur les liens opaques qu’ils entretiennent avec le PCC et mettent en garde, dès 2015, les responsables des partis concernés.
Parallèlement, les autorités australiennes soupçonnent Pékin de chercher à influer sur le processus de décision du pays en cooptant d’ex-responsables politiques qui bénéficient d’accès privilégiés au pouvoir. Ainsi, Huang Xiangmo a financé la création d’un Institut des relations Australie-Chine, dirigé par l’ancien ministre des affaires étrangères, Bob Carr. Quant à l’ex-ministre du commerce, Andrew Robb, il a été embauché comme consultant, pour le salaire annuel de 800 000 dollars australiens (plus de 510 000 euros), par Landbridge Group, une entreprise chinoise qui a fait parler d’elle en novembre 2015 quand elle a obtenu un bail de 99ans sur le port de Darwin.
Cet investissement dans une infrastructure stratégique avait suscité les critiques de Washington – dont l’Australie est un allié historique avec lequel elle collabore étroitement dans les domaines militaires et du renseignement – et provoqué une prise de conscience à Canberra, qui, jusque-là, raisonnait surtout en termes d’intérêts économiques. La Chine, qui a signé en 2015 un accord de libre-échange avec l’île- continent, est depuis des années son premier partenaire commercial. Elle achète plus d’un tiers de ses exportations et investit massivement dans un pays où elle envoie aussi par centaines des milliers d’étudiants et de touristes.
Mais alors que les révélations se sont multipliées ces derniers mois sur les interférences multiformes du PCC qui surveille aussi l’importante communauté chinoise installée « down under », les autorités australiennes « devaient faire quelque chose pour rappeler à la Chine que ce sont elles qui sont au pouvoir », estime Peter Jennings, directeur exécutif de l’Institut australien de stratégie politique.
Les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement visent non seulement à interdire les donations étrangères mais également à étendre la définition d’espionnage et à obliger les anciens responsables politiques travaillant pour des entreprises étrangères à se déclarer. Néanmoins, le premier ministre s’est bien gardé de pointer un doigt accusateur vers la Chine. Une précaution vaine. Le régime a réagi avec virulence, dénonçant des accusations « totalement infondées », des « préjugés politiques » et une « paranoïa anti-chinoise ». Une réaction qui, selon Peter Jennings, montre que ces lois représentent une épine dans le pied de la stratégie pékinoise visant notamment à affaiblir la relation entre les Etats-Unis et leurs alliés traditionnels.
Dans le Livre blanc sur sa politique étrangère, publié fin novembre, Canberra a aussi mis en garde Washington contre son désengagement de la région indo-pacifique dans une période où « l’équilibre des forces est en train de changer ». « La prochaine décennie sera compliquée pour notre pays, car avec l’accroissement du pouvoir chinois, toute notre région du monde est en train de subir un changement sans précédent », indique le document.
15/05/2016
Ventes d’armes
Lobbying actif
En remportant le contrat de sous-marins à l’Australie, le gouvernement montre le succès de son aggressivité commerciale en matière
de défense.
C'est le 25 avril que le Premier ministre australien, Malcolm Turnbull, a appelé François Hollande pour lui annoncer que la DCNS avait remporté un contrat d’armement d’un montant de près de 35 milliards d’euros. Ce coup de théâtre vient conclure une campagne menée tambour battant par la France afin de remporter un appel d’offres pour la construction de douze sous-marins. Un effort récompensé par l’annonce que la DCNS a coiffé sur le poteau son rival allemand, ThyssenKrupp AG.
Les Japonais ayant apparemment jeté l’éponge le mois dernier, il ne restait donc que deux candidats, dont les méthodes n’auraient pu être plus différentes. Alors que la campagne française a eu pour apothéose un dîner officiel organisé par Hollande en l’honneur du gouverneur général, sir Peter Cosgrove [représentant de la reine Elisabeth en Australie], l’Allemagne a délégué la mission de représentation à l’équivalent d’un secrétaire d’Etat. Tandis que Hollande a sans aucun complexe défendu la cause des constructeurs français, le gouvernement de Merkel s’est montré un peu plus discret, préférant éviter de mentionner la question par peur de la réaction hostile de l’opinion publique face à ce qui aurait été le plus gros contrat d’armement jamais remporté par l’Allemagne.
Industrie vitale. “Les Français ont aligné François Hollande et un bus rempli de généraux et de juristes”, a déclaré Frank Haun, PDG du constructeur de chars allemand Kraiss-Maffei Wegmann, lors d’une conférence qui s’est tenue à Berlin l’automne dernier. “Moi, j’arrive en Smart accompagné d’un ambassadeur, et encore, quand j’ai de la chance.” L’Allemagne a confié la défense de l’offre de ThyssenKrupp à Uwe Beckmeyer [équivalent du secrétaire d’Etat au Commerce extérieur], qui, l’an- née dernière, a emmené avec lui une délégation en Australie. Son opération fait pâle figure comparée au déploiement français, Le Drian ayant visité le pays pendant près d’une semaine en février, déposant des gerbes devant les monuments aux morts et distribuant des médailles aux anciens combattants. Au cours des deux dernières années, des ministres français se sont rendus au moins à quatre reprises aux antipodes pour vanter les mérites de l’offre de la DCNS, une entreprise d’Etat.
D’un point de vue économique, cette vigoureuse campagne a largement porté ses fruits. Les exportations militaires françaises ont atteint le chiffre record de 16 milliards d’euros en 2015, soit deux fois plus qu’en 2014 et quatre fois plus qu’en 2012. L’Allemagne, elle, a chuté de la troisième place (en 2010) à la cinquième (en 2015) au classement des exportateurs d’armement, selon les informations de l’International Peace Research Institute de Stockholm (Sipri). La France est l’un des deux pays qui l’ont dépassée. Ce lobbying français s’explique avant tout par le fait que la défense est un des secteurs industriels les plus importants du pays, où il représente 165 000 emplois. Ce chiffre devrait d’ailleurs dépasser les 200000 d’ici à 2018, d’où le caractère stratégique du secteur dans la lutte contre le chômage, supérieur à 10 %. On peut effectivement avancer que l’industrie de la défense n’est pas aussi vitale en termes d’emplois pour l’Allemagne, qui peut compter sur une industrie automobile écrasant tous les autres secteurs.
De plus, le processus d’approbation des contrats d’armement n’est pas le même dans les deux pays. En Allemagne, les exportations d’équipements militaires sont soumises à des règles strictes, liées pour l’essentiel au passé sanglant du pays au XXe siècle. Il est déjà arrivé que le Conseil de sécurité du gouvernement bloque ou retarde des licences à l’exportation, même quand il s’agissait de la fourniture de composants secondaires. Par conséquent, certains Etats ont placé les producteurs
allemands sur une liste noire, et les concurrents internationaux de ces derniers n’hésitent plus à présenter leur matériel comme “garanti sans composants allemands”. En France, en revanche, les contrats d’armement ont approuvés par un comité dont les membres sont souvent ceux qui se chargeront de la promotion desdits contrats, à commencer par le ministre de la Défense en personne. “En France, la société civile ou le Parlement ne se soucient pas trop des exportations militaires, donc il y a peu de contraintes”, commente Pieter Wezeman, spécialiste du commerce des armes au Sipri. “L’opinion publique soutient les exportations, car elles sont profitables à l’industrie et à l’emploi. En Allemagne, c’est le contraire.”
Légion d’honneur. Le département de la défense du groupe Airbus est de ceux qui en ont fait l’amère expérience. Il avait par exemple été choisi pour fournir des systèmes d’acquisition de cibles destinés à des véhicules blindés pour l’Arabie Saoudite en 2012, mais l’approbation a traîné en longueur, et la société a fini par être exclue de l’appel d’offres. Un contrat de 600 millions d’euros lui est ainsi passé sous le nez. A l’époque, Tom Enders, PDG d’Airbus, avait dénoncé le comportement “grotesque” du gouvernement allemand.
Ces différences se font également jour dans d’autres appels d’offres. Si l’Allemagne refuse de vendre des chars Leopard 2 à l’Arabie Saoudite depuis les années 1970, Hollande et son Premier ministre se sont rendus dans le pays au cours des douze derniers mois pour soutenir des propositions françaises dans tous les secteurs, des missiles aux drones, en passant par les bâtiments de combat et les hélicoptères. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Nayef s’est vu décerner l’une des décorations les plus prestigieuses de France, la Légion d’honneur, bien que d’aucuns aient rappelé à Paris que les deux pays ne partageaient pas les mêmes valeurs dans le domaine des droits de l’homme.
En ce qui concerne les sous- marins, les Français l’ont aussi emporté “parce qu’ils construisent des navires plus grands et à plus grand rayon d’action, ce que recherchait l’Australie, ajoute Wezeman. Les Allemands ont tendance à en construire de plus petits. Ils se sont engagés à en fournir des modèles plus imposants, mais ils n’en ont pas produit depuis la Seconde Guerre mondiale.”
Aucun scrupule : La France exporte ses armes avec moins de complexes que l’Allemagne, grince le journal conservateur comme c'est tres souvent le cas dans les contrat d'armement, ce n'est pas la meilleure technologie mais la politique qui a permis de l’emporter. Car, contrairement à l’Allemagne, le gouvernement français n’hésite pas à servir de représentant de commerce à l’industrie militaire. Un art dans lequel le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, excelle particulièrement. C’est aussi à lui qu’il faut attribuer le fait que l’avion de combat Rafale ait obtenu, près de trente ans après son premier vol, ses premiers contrats à l’exportation. Les [dirigeants] allemands, eux, se font généralement discrets quand il s’agit de soutenir des contrats d’armement, afin de ne pas se retrouver sous le feu des critiques.
Tradition. Des scrupules dont Paris ne s’embarrasse guère. L’industrie militaire est la fierté du pays, un secteur clé qui mérite d’être protégé, un facteur de survie pour l’indépendance française vis- à-vis de la technologie américaine. Du reste, l’intervention de l’Etat dans l’économie est une tradition depuis Colbert, ministre de l’Economie de Louis XIV.
Il ne faut donc pas non plus s’étonner que l’Etat ait des parts dans des entreprises du secteur de la Défense comme la DCNS ou Thales, l’autre grand actionnaire du constructeur naval. Si cela peut paraître impensable à beaucoup en Allemagne, du point de vue des Français les membres du gouvernement ont presque pour devoir de vanter les produits nationaux lors de leurs déplacements à l’étranger, et de promettre de nouveaux investissements dans les pays intéressés pour décrocher des commandes. Nul doute que le contrat des sous- marins australiens a dû faire l’objet du même genre d’échanges de bons procédés.
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